CAMBODGE

Toutefois, Siem Reap est aussi accessible par des vols directs provenant de nombreuses grandes villes de la région : Bangkok, Danang, Hanoi, Hô-Chi-Minh Ville, Paksé, Vientiane, Kuala Lumpur, Singapour, Hong Kong, Kunming, Taipei, etc. Depuis Phnom Penh, la compagnie aérienne nationale Cambodia Angkor Air opère cinq vols directs quotidiens jusqu' à Siem Reap.

LE TEMPLE D’ANGKOR THOM
Angkor Thom est maintenant un lieu touristique très prisé, situé à 1 ,7 kilomètre au nord d'Angkor Vat. La ville, dont il ne subsiste, outre les temples, que l'enceinte, a été établie vers la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle par le roi le plus célèbre d'Angkor, Jayavarman VII. Elle compte en son sein plusieurs monuments antérieurs à elle, auxquels se sont ajoutés ceux établis par Jayavarman VII et ses ssuccesseurs. Cette ville fortifiée a été l'ultime capitale de l'empire khmer.

Centrée sur le temple du Bayon, Angkor Thom est ceinte de murailles de huit mètres de haut et de douze kilomètres de long, avec des douves de cent mètres de large. La ville dispose de cinq portes monumentales, au nord, à l'ouest, au sud plus deux à l'est.

LE TEMPLE DU BAYON
Bayon est un temple khmer richement décoré, construit à la fin du XIIe siècle, début du XIIIe siècle. Situé géométriquement au centre de la capitale de Jayavarman VII, il s'agit du dernier des grands temples d'Angkor et le seul à être dédié au Bouddha selon le rite mahayana.

Le Bayon est avant tout la traduction terrestre des états d'âme de ce grand mystique qu'était le roi bouddhiste Jayavarman VII. Les quatre visages de chaque tour regardant en direction des quatre points cardinaux symbolisent l'omniprésence du bodhisattva Lokeçvara, auquel s'identifie le souverain. Les tours correspondent aux différentes provinces de l'empire, leur multiplication devient la marque de la puissance du Dieu-Roi portant sur l'ensemble du territoire.

LE TEMPLE DE BANTEAY SREI
Edifié en 967, Banteay Srei avait peut-être pour première appellation Banteay Serai, soit la Citadelle de la victoire. Ce fut le seul grand temple d'Angkor à ne pas avoir été construit à la demande d'un monarque mais d'un courtisan nommé Yajnavaraha. Ce dernier, érudit, philanthrope et conseiller du Roi Rajendravarman, était réputé pour sa préoccupation envers les déshérités, les pauvres, les malades.

Le temple de Banteay Srei est principalement construit en un grès rose, dur, qui se taille comme du bois, ce qui a conduit l'artiste à ne pas sculpter en gros volumes : l'échelle réduite de l'ensemble, l'exigüité des bâtiments, dont les nus disparaissent sous une broderie généralisée, ont fait de ce temple sa propre maquette au détriment du caractère monumental de l'architecture. Ces éléments ont conduit à ce qu'il soit largement considéré comme la « pierre précieuse », ou le « joyau » de l'art khmer, d'où aussi son nom actuel de Banteay Srei, la Citadelle des femmes.

PHNOM BAKHENG
Phnom Bakheng fut bâti plus de deux siècles avant Angkor Vat. II s'agit d'un temple hindou construit à l'origine sous la forme d'un temple-montagne dédié à Shiva. Les historiens pensent que Phnom Bakheng était, à son apogée, le temple principal de la région d'Angkor. II a été le joyau architectural de la nouvelle capitale voulue par Yaçovarman, qui déplaça sa cour de la cité de Hariharalaya, dans la région de Roluos, au sud-est de là. Situé au sommet d'une colline, Phnom Bakheng est très populaire chez les visiteurs, car on y jouit d'une vue étendue sur la plaine, dominée par les deux autres pitons également couronnés d' un temple édifié par le Roi Yaçovarman — le Phnom Krom au sud-ouest, près du Grand lac, et le Phnom Bok au nord-est, se détachant sur la ligne sombre de Phnom Koulen puis le plan d'eau du Baray occidental, la forêt d' Angkor Thom, et le merveilleux ensemble d' Angkor Vat, doré par la lumière du coucher de soleil.

LE TEMPLE DE PREAH KHAN
Preah Khan a été construit sur le site de la victoire de Jayavarman VII contre les envahisseurs Chams, en 1191.

Le grand ensemble de Preah Khan, formant un rectangle de 700 mètres sur 800 mètres entouré de douves, couvre une superficie de 56 hectares. Avec ses nombreux arbres et la végétation se développant parmi les ruines, Preah Khan a été laissé, en grande partie, à l'abandon. Pour l'homme pieux, le romancier ou l'artiste, Preah Khan fournit l'illustration de la maîtrise envoûtante de la jungle profonde sur la pierre, douce et séduisante quand le crépuscule se mêle à la lourde verdure.

LE TEMPLE DE TA PROHM
Ta Prohm, monastère bouddhique, appartient à la dernière formule des temples khmers construits vers la fin du XIIe siècle. Bien que l'on ait cru un certain temps pouvoir l'attribuer au seul roi Jayavarman VII, vers 1186, un monument aussi complexe que Ta Prohm n'a pas été construit d'un seul jet. II porte des traces multiples de remaniements et d'adjonctions : certaines parties, dans leur style, sont proches d'Angkor Vat et d'autres du Bayon.

A la différence de la plupart des temples d'Angkor, Ta Prohm est un lieu romantique et magique, c'est pour cela que les archéologues ont souhaité le maintenir à l'état sauvage.

LE TEMPLE DE BANTEAY KDEI
Construit vers la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle sous le règne de Jayavarman VII, le temple de Banteay Kdei est connu pour être un temple bouddhiste édifié dans un style représentant deux époques différentes, respectivement Angkor Vat et le Bayon. On ne possède aucune précision sur la destination de ce temple, et on ignore à qui il fut consacré.

Une inscription trouvée dans le gopura occidental de la deuxième enceinte a été datée du Xe siècle, sous le règne de Rajendravarman. Elle semble provenir du temple voisin de Kutiçvara et contient une invocation à Shiva. Elle mentionne, en outre, l'érection de deux statues, Brahmâ et Vishnou.

LE PARC NATIONAL DU PHNOM KOULEN
Le Mont (ou Phnom) Kulen est classé parc national. II s'agit d'un massif élevé et isolé, situé dans le district de Svay Leu, à quelques 48 kilomètres de Siem Reap. Son point culminant est de 487 mètres.

Le Mont est considéré comme le berceau de l'ancien empire khmer. Au IXe siècle, des pierres et du sable furent apportés de cette montagne sacrée pour la construction des temples antiques d'Angkor. Auparavant, c'est ici que le roi Jayavarman II avait proclamé l'indépendance à l'égard de Java en 802.

LE TONLE SAP
Le Tonlé Sap, le plus grand lac d'eau douce en Asie du Sud-Est, est en soi une merveille naturelle. Ce grand lac, ancien golfe marin, offre cette particularité qu'à chaque saison des pluies, de mai à octobre, ses eaux cessent de se déverser dans le Mékong et sont refoulées par celui-ci : le niveau monte alors d'une dizaine de mètres, forme un énorme bassin régulateur dont la surface arrive à être triplée par rapport au niveau de la saison sèche. De grandes fêtes, accompagnées de courses de pirogues (voir la fête des eaux) marquent, lors de la pleine lune de novembre, la fin de cette période tandis que le roi, par un geste symbolique, préside à l'inversement du courant.

Chaque crue annuelle provoque l'inondation des zones forestières bordant les rives du Tonlé Sap, ce qui assure aux poissons une nourriture particulièrement substantielle, et en fait le vivier le plus riche du monde entier. Les poissons viennent en effet se reproduire pendant la mousson, attirant une foule d'oiseaux.

Se trouvent également de nombreux reptiles, crocodiles, serpents ainsi que des tortues. Pendant la saison sèche, l'eau laisse assez de sédiments derrière elle pour fertiliser la terre et permettre une activité agricole (essentiellement du riz).

LE VILLAGE CULTUREL
Le Village culturel cambodgien est conçu pour fournir aux visiteurs un aperçu complet de la vie et de la culture des Cambodgiens, leurs traditions, leurs références, etc.

En tout, onze villages ou secteurs offrent chacun une représentation des différents sites touristiques et fournissent un aperçu du style de vie des personnes des différentes provinces, y compris les minorités ethniques. Des spectacles sont régulièrement organisés, des danses effectuées par des groupes ethniques, des cérémonies de mariage traditionnel, du cirque, des acrobates, des spectacles d'éléphants, de la boxe traditionnelle khmère, la fameuse danse Apsara et plus encore pour divertir les touristes.

LA VILLE SIEM REAP
La raison principale de se rendre à Siem Reap est la visite du parc archéologique d'Angkor. Cependant, la ville est très accueillante et vaut la peine de s'y attarder. II y a de nombreux moyens disponibles pour se déplacer et découvrir les environs ou se promener sur les bords de la rivière.

La meilleure option reste peut-être la marche à pied pour mieux profiter de la ville. Ici, le rythme très paisible peut être déroutant pour certains mais n'en fait pas moins un endroit agréable à vivre. Le long des rues se trouvent de nombreuses boutiques offrant services et marchandises allant des produits de première nécessité à la soie fine, des galeries chics avec de magnifiques œuvres d'art locales et beaucoup de souvenirs. .

PUB STREET
Le Vieux marché de Siem Reap, situé au bord de la rivière, est entouré par des bâtiments d'époque coloniale : les visiteurs adorent se retrouver là après une longue journée sur le site d'Angkor. La rue piétonne ou Pub Street propose aux touristes des formules spéciales, apéritifs suivis de copieux repas de toutes les cuisines du monde. La rue est ainsi nommée car bordée de bout en bout sur chaque côté de pubs, de restaurants et de boutiques. Elle est fermée à la circulation dans la soirée, laissant le champ libre aux piétons et permettant aux restaurants d'installer de vastes terrasses accueillantes.

Description des sites
Phnom Penh :
Phnom Penh. un temps décrite comme la “Perle de l’Asie “ est à la fois la capitale et la plus grande ville du Cambodge. C’est maintenant un importamnt centre économique , touristique, commercial et culturel.

Le Marché Phsar Thmey,
Phsar Thmey, plus connu comme le Marché central, est un bâtiment unique en son genre, bâti en 1937 par les Français. Phsar Thmey signifie littéralement “Nouveau Marché “. Avant sa construction cette zone était marécageuse avec en son coeur un lac appelé Boeng Decho. Aujourd’hui, ce bâtiment magnifique est devenu un des points de repère importants de Phnom Penh. Le bâtiment forme une rotonde de style art déco avec des ailes partant dans quatre directions. Le dôme central est impressionnant et les Cambodgiens aiment à dire qu’il s’agit d’un des plus grands au monde. L’ensemble est fort bien ventilé grâce à la hauteur du plafond. Tous les jours, l’endroit regorge de monde et on peut y trouver pratiquement tout ce qu’on l’on désire, des produits frais, des souvenirs, des bijoux, des vêtements, etc... Les touristes peuvent sans aucun doute y faire de bonnes affaires et y dégoter des trouvailles uniques.

Le Marché de Toul Tum Poung.
Le Marché de Toul Tum Poung est aussi nommé le Marché russe, en raison de sa popularité auprès des expatriés russes pendant les années 1980. L’endroit est très apprécié des collectionneurs d’antiquités, ainsi que de ceux à la recherche de bonnes reproductions. Bien que ce marché n’est pas aussi attrayant dans son allure que le Marché central. Toul Tum Poung offre un plus large éventail de soieries, de curiosités, de souvenirs... C’est sans doute le meilleur endroit pour trouver des vêtements de marque ( homme-femme-enfant) à des prix défiant toute concurrence.

Vat Phnom (Vat Phnom Daun Penh)
Le Vat Phnom est l’un des plus importants temples et sites historiques : il représente l’histoire de la capitale cambodgienne. Tout à débuté en 1372 quand une riche veuve nommée Daun Penh (Grand-mère Penh) trouva en pleine saison des pluies., un énorme tronc d’arbre rejeté par le fleuve Mékong contenant cinq statues du Bouddha en bronze . Elle ordonna alors d’élever une colline ( en Khmer, Phnom) sur lequel fût ensuite édifié un stupa pour abriter les cinq Bouddhas.

Le Palais Royal
Le Palais Royal bâti en 1866 sous le règne du roi Norodom, le Palais Royal abrite de nombreux bâtiments, dont la résidence de Sa Majesté le roi Norodom Sihamoni. L’ensemble des constructions est regroupé derrière une enceinte semblable à celle des pagodes. Le tout est d’inspiration khmère, avec des toits à étages aux tuiles vernisées, des sculptures, des cours fleuries et de longues galeries. Les immeubles, aux belles flèches imposantes, sont un excellent exemple de l’architecture classique du Cambodge. Les visiteurs peuvent admirer la salle du trône ( Preah Tineang Tevea Vinichhay) où a lieu le couronnement et les cérémonies officielles, la Pagode d’Argent avec son Bouddha d’émeraude (Vat Preah Keo Morakat), les stupas ( Chedei), la salle à manger royale ( Pavillon Chan Chhaya ) ainsi qu’un bâtiment français, don en 1870 de l’emperreur Napoléon III.

Monument de l’Indépendance.
Erigé en 1957, le monument commémore la fin du Protectorat français sur le Cambodge en 1953, il est inspiré du temple de Bakong ( temple du groupe de Roluos du IXème siècle) avec comme motifs une centaine de serpents Nagas, un des emblèmes historiques et culturels du pays. En souvenir des combattants cambodgiens qui ont sacrifié leur vie au cours de l’histoire, la fête de l’Indépendance nationale se tient chaque année le 9 novembre, sous la haute présidence de Sa Majesté le roi du Cambodge, accompagnée d’un aréopage de personnalités. Le roi allume la flamme dans la vasque placée au centre du monument, avant un lâcher de ballons dans le ciel.

Les bords du Fleuve
Phnom Penh est idéalement située à la confluence de quatre bras de fleuves, le Haut Mékong, le Bas Mékong, le Tonle Sap et le Bassac. Le Palais Royal a été bâti face à cet emplacement. connu des Cambodgiens sous le nom de Tonle Chatomuk ( les quatres visages). Le passage le long des quais offre une animation permanente avec ses cafés, ses restaurants et ses boutiques de souvenirs. C’est également un lieu de rendez-vous privilégié pour les ressortissants étrangers de la capitale.La promenade au bord de l’eau est parfaite pour profiter de la brise sur le fleuve, observer les gens du pays se détendre et déambuler en fin d’après-midi. Les matinaux peuvent profiter du spectaculaire lever du soleil sur les eaux et par la même occasion participer à la gymnastique avec la population locale.